Au premier message que
tu m’as envoyé, j’ai eu les jambes en coton et je cherchais déjà une excuse
pour ne pas venir, mais c’est la Faim qui l’a emportée. Je ferai en sorte qu’elle
l’emporte toujours désormais, je n’ai pas fais tout ce chemin en moi pour
renoncer à l’idée d’être heureuse.
J’ai craqué devant tes
maladresses de garçon trop poli pour être honnête, qui préfère me parler de
tour du monde à moto plutôt que d’adultère anticipé, on était loin du
rentre-dedans de bas étage.
A quel moment je suis
passée de l’indécise qui va à ta rencontre en se jouant mille scénarios derrière
le volant de sa voiture, à celle qui attend impatiemment son texto du jour et
qui se roule dans le manque que tu as creusé ?
Tu devais m’appeler, et
on devait se voir « la semaine prochaine »,
la semaine prochaine est devenue la semaine passée, et moi-même je suis
redevenue la fille qui attend, celle qui guette l’icône de la petite
enveloppe sur l’écran de son portable.
Tu es comme les autres,
surtout tu es exactement comme H, tu t’efforces d’allumer un brasier et quand
le feu a bien pris, tu t’enfuis droit devant en criant à l’aide.
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