BACH 2.0
samedi 16 août 2014
Tenter de vivre
09/08/14
Ce que je n’avais pas prévu à la fin de ma course, à fuir la folie de ma
famille, avec seulement mes baskets et ma rage qui me porte toujours plus en
avant, ce sont les cygnes dans la tombée du jour. Le souffle en suspens, comme
retardé par toute cette beauté inattendue, je les regarde s’approcher du
rivage, ils sont des dizaines. Et c’est tout mon espoir qui voudrait s’accrocher
à leurs longs cous de neige.
Un autre jour, quand l’élan
me manquera, je sais que je les retrouverai toujours ici. Les plumes qui
jonchent le sol témoignent de l’habitude.
Ce n’est pas fini. Le
ragondin qui sort de l’eau achève ma peine. Bestiaire chéri, qui se détache en
négatif dans le soleil couchant. Elles ont donc leur propre vie toutes ces
choses magiques, et qui ne viennent à ma rencontre qu’en dehors de ma « zone
de confort ».
10/08/14
« Good Morning
England » projeté à Aix sur écran en plein air. Je me dépêche mais arrive
en retard, comme toujours. Je n’ai jamais vu la Lune aussi près je crois. Le
lendemain, ils disent à la télévision que c’était exceptionnel.
15/08/14
Le
vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
Libellés :
carpe diem,
cercle des poètes disparus,
comfort zone,
cygnes,
robin williams,
tristesse,
valery
Inscription à :
Articles (Atom)