samedi 13 octobre 2012

      Le mois d’Octobre a surgit et m’a pris sans prévenir.
     
      Inconsolable d’un chagrin qui ne dit pas son nom, je regarde les jours décroître à la fenêtre, un peu plus vite toujours.
      Ma ville insolente aura désobéit jusqu’au bout. Il y a quelque chose d’artificiel dans le vert des feuilles, qui s’obstinent à rester accrochées aux arbres des boulevards. A la télévision, les petits soleils remplissent les cartes météo, comme pour conjurer le sort.
 
      Mais dans mon cœur, c’est l’hiver.