Le mois
d’Octobre a surgit et m’a pris sans prévenir.
Inconsolable d’un chagrin qui ne dit pas son nom, je regarde les jours décroître à la fenêtre, un peu plus vite toujours.
Ma ville
insolente aura désobéit jusqu’au bout. Il y a quelque chose d’artificiel dans le vert des feuilles, qui s’obstinent à rester accrochées aux
arbres des boulevards. A la
télévision, les petits soleils remplissent les cartes météo, comme pour
conjurer le sort.
Mais dans
mon cœur, c’est l’hiver.